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Mai
Bienvenue dans nos classes flexibles
Par Nathalie RIFFE • Publié le 24/05/2019
Par Nathalie RIFFE • Publié le 24/05/2019
Plusieurs enseignantes de Sainte Marthe ont décidé cette année de se lancer dans le "Flexible Seating", une pédagogie nouvelle tout droit venue du Canada. La pionnière de cette pédagogie est Debbie Diller, et nombreuses ont été ses tentatives pour adapter son enseignement à la diversité comportementale des enfants.
De prime abord, cela peut en surprendre plus d'un, car lorsqu'on ouvre les portes de ces classes à tendance flexible, il est récurrent de voir des élèves lire allongés sur un tapis, debout en travaillant, pendant que d'autres rebondissent sur des gymballs, mais le monde et l'éducation change : on ne peut pas avoir des classes ayant la même apparence qu'il y a 50 ans.
Mais comment est apparu ce nouveau mode d'enseignement ?
C'est tout d'abord Maria Montessori qui a remarqué en 1912 (comme quoi le monde change depuis un bon moment déjà !) que travailler pendant de longues heures à un bureau rendaient les enfants très agités, indisciplinés et perdaient très rapidement leur concentration... de ce fait les élèves étaient très vite amorphes.
C'est ensuite aux USA (à New-York et au Texas) que des expériences ont été menées auprès de 300 élèves. Le résultat confirme les hypothèses de Maria Montessori puisque le fait de travailler debout, de bouger dans la classe et d'utiliser une variété de postures a augmenté de 12 % la capacité d'attention des jeunes. Non seulement les enfants se dépensent davantage mais ils sont aussi plus attentifs.
Depuis toutes ces expériences, tous ces constats et résultats, beaucoup de pédagogues du continent américain ont amélioré leur univers d'enseignement afin de proposer différentes postures dans la classe, mais aussi de multiples supports d'écriture et d'assise. Comme nous le disions plus haut, Debbie Diller a testé puis expliqué dans nombreux de ses écrits professionnels les modalités et les bienfaits de cette pédagogie nouvelle, jusqu'à traverser l'océan et arriver en France, depuis peu.
Mais en quoi cela consiste ?
Tout d'abord, il s'agit d'offrir le choix aux enfants.
Le choix des supports est très bénéfique pour les élèves ayant un trouble de l'attention mais pas seulement ! Cela permet aussi à TOUS les enfants de mieux écouter leur corps, de se concentrer sur une tâche de manière plus approfondie, d'être plus responsables, d'être stimulés, de collaborer et d'être dynamiques.
Nous avons donc remplacé des tables et des chaises par de nouvelles assises (gymballs, scoopchairs, tapis, pouf, canapé...)
Mais cet univers rappelle également aux enfants les caractéristiques de la maternelle où ils se sentaient plus "relax" et où le cadre s'apparentait davantage à des activités d'éveil et de loisirs.
Une classe flexible est une classe qui bouge en permanence et les enfants sont souvent répartis par petits groupes, parfois en U (ce qu'on appelle le U est un assemblage de tables formant un U et face au tableau pour découvrir, réviser, et être corrigé de suite car il y a la présence de l'enseignante), parfois en collectif autour d'une table, ou encore en autonomie.
Les enfants choisissent leur activité afin de s'améliorer dans un domaine qui les bloque, pour réviser une notion vue au préalable mais aussi pour réinvestir. Aussi, cela leur permet de vérifier si telle ou telle compétence était belle et bien acquise il y a quelques semaines. Bien évidemment l'enseignante supervise et vérifie si les choix des enfants sont cohérents.
Des résultats ?
Les résultats sont très positifs, même si nous nous devons de nous améliorer et d'approfondir encore et toujours ce nouveau concept. Nous obtenons de meilleurs résultats quant à l'investissement des enfants dans une discipline et quant à leur concentration.
Ce qui est sûr, c'est que les enfants sont plus épanouis, plus responsables et plus autonomes.
Rien que de les faire choisir (que ce soit dans le type de support ou dans l'apprentissage en tant que tel) change vraiment l'attrait de l'enfant envers une discipline.
De prime abord, cela peut en surprendre plus d'un, car lorsqu'on ouvre les portes de ces classes à tendance flexible, il est récurrent de voir des élèves lire allongés sur un tapis, debout en travaillant, pendant que d'autres rebondissent sur des gymballs, mais le monde et l'éducation change : on ne peut pas avoir des classes ayant la même apparence qu'il y a 50 ans.
Mais comment est apparu ce nouveau mode d'enseignement ?
C'est tout d'abord Maria Montessori qui a remarqué en 1912 (comme quoi le monde change depuis un bon moment déjà !) que travailler pendant de longues heures à un bureau rendaient les enfants très agités, indisciplinés et perdaient très rapidement leur concentration... de ce fait les élèves étaient très vite amorphes.
C'est ensuite aux USA (à New-York et au Texas) que des expériences ont été menées auprès de 300 élèves. Le résultat confirme les hypothèses de Maria Montessori puisque le fait de travailler debout, de bouger dans la classe et d'utiliser une variété de postures a augmenté de 12 % la capacité d'attention des jeunes. Non seulement les enfants se dépensent davantage mais ils sont aussi plus attentifs.
Depuis toutes ces expériences, tous ces constats et résultats, beaucoup de pédagogues du continent américain ont amélioré leur univers d'enseignement afin de proposer différentes postures dans la classe, mais aussi de multiples supports d'écriture et d'assise. Comme nous le disions plus haut, Debbie Diller a testé puis expliqué dans nombreux de ses écrits professionnels les modalités et les bienfaits de cette pédagogie nouvelle, jusqu'à traverser l'océan et arriver en France, depuis peu.
Mais en quoi cela consiste ?
Tout d'abord, il s'agit d'offrir le choix aux enfants.
Le choix des supports est très bénéfique pour les élèves ayant un trouble de l'attention mais pas seulement ! Cela permet aussi à TOUS les enfants de mieux écouter leur corps, de se concentrer sur une tâche de manière plus approfondie, d'être plus responsables, d'être stimulés, de collaborer et d'être dynamiques.
Nous avons donc remplacé des tables et des chaises par de nouvelles assises (gymballs, scoopchairs, tapis, pouf, canapé...)
Mais cet univers rappelle également aux enfants les caractéristiques de la maternelle où ils se sentaient plus "relax" et où le cadre s'apparentait davantage à des activités d'éveil et de loisirs.
Une classe flexible est une classe qui bouge en permanence et les enfants sont souvent répartis par petits groupes, parfois en U (ce qu'on appelle le U est un assemblage de tables formant un U et face au tableau pour découvrir, réviser, et être corrigé de suite car il y a la présence de l'enseignante), parfois en collectif autour d'une table, ou encore en autonomie.
Les enfants choisissent leur activité afin de s'améliorer dans un domaine qui les bloque, pour réviser une notion vue au préalable mais aussi pour réinvestir. Aussi, cela leur permet de vérifier si telle ou telle compétence était belle et bien acquise il y a quelques semaines. Bien évidemment l'enseignante supervise et vérifie si les choix des enfants sont cohérents.
Des résultats ?
Les résultats sont très positifs, même si nous nous devons de nous améliorer et d'approfondir encore et toujours ce nouveau concept. Nous obtenons de meilleurs résultats quant à l'investissement des enfants dans une discipline et quant à leur concentration.
Ce qui est sûr, c'est que les enfants sont plus épanouis, plus responsables et plus autonomes.
Rien que de les faire choisir (que ce soit dans le type de support ou dans l'apprentissage en tant que tel) change vraiment l'attrait de l'enfant envers une discipline.
Photos (14)
BENDJEDDOU • 08/06/2019 19:49
Superbe initiative, cet aspect de l'apprentissage très pertinent pour les enfants.
